Retraite Zen SATORI – Qui Suis-Je? – Qui est à l’intérieur?

Basé sur une pratique active de koans de vie

« Ne priez pas pour être guéris et ne regardez pas pour l´évidence d’un ‘autre monde’.
  Vous êtes l’âme et le remède pour ce qui blesse votre âme.’          Rumi

Un moment d’introspection porté par une structure de type monacal afin de se retrouver soi-même, se rassembler intérieurement et faire le point dans sa vie.
Pendant quelques jours, tout est mis de côté – un repos de l’activité quotidienne, du travail, du monde virtuel et des occupations qui nous amènent dans toutes les directions.

Tout est mis à profit pour développer présence et conscience à travers une pratique active pour réaliser des Koans de vie tels que : Qui suis-Je?  Qui est à l’intérieur? Ce qu’est la Vie? Ce qu’est un Autre? Ce qu’est l’Amour? Ce qu’est la Liberté? Ce qu’est la Vérité? Ce qu’est la Confiance? Etc.  Et trouver le chemin pour y accéder.
Ce processus ouvre le regard à tous les niveaux pour nous rapprocher de la réalité essentielle de notre existence, notre vérité et notre droit d’être qui nous sommes – personnalité et Être unifiés.
Au fur et à mesure que nous épluchons l’oignon des multiples couches du personnage que nous avons endossé à travers les croyances, opinions, mémoires, conditionnements, peurs, blessures, défenses, illusions que nous portons et auxquelles nous sommes habituellement identifiés, nous pouvons arriver à trouver une assise intérieure qui permet de se détendre face à notre condition humaine.

Une méthode simple et directe

Elle nous vient de la tradition Zen. Le psychologue Charles Berner a été le premier à amener cette pratique traditionnelle dans une structure de groupe, en Californie dans les années ‘60.
Le maître Indien Osho a également hautement contribué à l’évolution de ce processus.
Cette méthode unique en soi qui n’a cessé d’évoluer a maintenant prouvé son efficacité; elle est pratiquée dans plusieurs pays du monde depuis des décennies.

La structure

Une journée de retraite Satori commence tôt pour profiter de l’énergie montante du matin et elle se poursuit jusqu’en soirée, ponctuée par les pratiques des koans, des périodes de méditations et de Qi Gong, des lectures inspirantes et réflexions, des moments de repos et beaucoup de silence.
La nourriture, le lieu, l’ambiance, l’équipe de soutien, tout est mis à l’œuvre pour faciliter et maximiser la démarche.

Pas d’analyse, pas d’interprétation, pas d’interférence

C’est la mise à jour et la mise au point de chacun pour soi.
Le voyage est fascinant, surprenant par moment, et réconciliant tout compte fait.

« Si tu ne sais pas vraiment qui tu es, regarde et tu trouveras.

Regarde, regarde, regarde, continue simplement à regarder. »       Dogen

Des rencontres individuelles sont offertes tout au long du processus comme support personnel pour chaque participant.e.
Il ne s’agit pas de thérapie mais d’un moment de partage et de reflet pour aider à garder la direction, pour bien comprendre comment se servir de la méthode et pour témoigner des réalisations expérimentées par chacun.e au cours de son processus.

Dans le langage de la tradition Zen, le koan signifie un questionnement qui n’a pas de réponse finale mais plutôt une possibilité de réalisations à l’infini. Il est comme le fil d’Ariane qui conduit à travers le labyrinthe de notre existence – corps, coeur et esprit.
Le Satori est un moment de pleine réalisation, d’unité, de clarté… un instant de grâce qui ouvre un espace inaltérable en nous – un moment d’unité.
C’est quelque chose qui ne s’oublie pas.
Mais cela ne peut pas être forcé; ça peut seulement être invité en cultivant l’état de présence qui mène à la conscience. Ce grand Voyage qui mène à soi…

« Nous ne sommes pas des êtres humains en train de vivre une expérience spirituelle.
Nous sommes des êtres spirituels en train de vivre une expérience humaine »

                                                                                                             Pierre Teilhard de Chardin

Regarde, regarde… regarde!

Si quelqu’un projette une lumière sur mon corps, il va paraître dans tous ses détails – tout deviendra visible et familier.
Si je projette la lumière de ma conscience sur ma personnalité et ses façons de penser, de sentir et de ressentir – ses associations, ses croyances, ses habitudes de comportement, ses doutes, ses peurs, ses certitudes, ses façons de répondre ou de réagir aux gens et aux circonstances de la vie… je vais pouvoir saisir et comprendre tous les aspects de mon humanité, mieux en comprendre les modes de fonctionnement, les reconnaître quand ils entrent en fonction et ainsi avoir une perspective qui donne plus de liberté.
En prenant conscience de tous ces aspects de ma personnalité, je suis lié à mon être car c’est de là qu’émerge la conscience de ce qui est.
Qui se rend compte de la colère, de la frustration, du doute, etc.?
Qui réalise ce qui se manifeste?
La présence permet l’émergence de la conscience.
La conscience permet la réalisation de ce qui se manifeste..
Un pont se crée entre la superficie (personnalité) et la profondeur (l’être), entre le visible et l’invisible – la forme (l’expérience) et le vide (l’essence)
C’est la réalisation d’Être qui ne dépend d’aucune forme

« C’est une erreur fondamentale de croire qu’il faille changer la réalité pour atteindre le bonheur ou pour le réaliser.
On a souvent la croyance que de se réaliser c’est de ne plus être dans l’expérience ‘ordinaire’ de la vie.
C’est justement là la douleur: le dualisme, la tension, la séparation, l’identification, l’attachement au concept – rêve, idéal du petit ‘je’
– ce que je voudrais être, ce que je crois que je devrais être pour être aimé, pour être en sécurité, pour avoir le droit d’exister.
La réalité superficielle devient une prison au niveau de l’esprit étroit parce qu’il juge, rejette, s’identifie, divise, fragmente.
La liberté ou la libération ne peut exister que dans la conscience des polarités présentes dans tout phénomène.
L’esprit Zen c’est l’esprit vaste, l’esprit neuf – l’esprit du grand Soi.
‘Ne vous attachez pas aux noms ni aux formes.
Du rouge apparaît, le miroir est rouge.
Du jaune apparaît, le miroir est jaune’.»                                           Shunryu Suzuki